oui jai des formation
la taille de frisé parisien doit-être au minimun de 19 cm.
renseignements pris à partir de :[url=http://home.scarlet.be/~gv078988/georges/Standart/historique%20Parisien.htm]http://home.scarlet.be/~gv078988/georges/Standart/historique%20Parisien.htm[/url]
historique:
le Frisé Parisien n'existe pas à l'état sauvage dans la nature, il fait partie de ces créations étonnantes de l'Homme. Nous entendons parler du Frisé Parisien, de sa première mutation tout au moins, dans l'ouvrage de Hervieux de Chanteloup (1745). Il est né dans un élevage de serins « hollandais » du XVIllè-e siècle, plus exactement dans les toutes premières années de 1700. (pour mémoire: une mutation est une variation brusque, discontinue et totale, apparue d'emblée dans les gènes et d'hérédité manifeste) Ce canari est plus grand que l'ordinaire, sa position est plus penchée sur le perchoir mais ce qui nous intéresse le plus est l'apparition des plumes frisées sur la poitrine. Ce serin dit « hollandais » est à la base de tous les canaris frisés. Sur le plan géopolitique, rappelons que le terme « hollandais» est très difficile à définir pour cette époque. L'oiseau peut être de la région de Lille comme de la véritable province de Hollande qui fait partie des Pays-Bas actuels comme de Belgique mais aussi dArtois et du Pas-de-Calais. Cette mutation est cultivée, entretenue, maintenue par des croisements judicieux et l'oiseau se modifie encore ... Il se redresse, le plumage frisé devient plus abondant, les épaules et les flancs se couvrent de frisures. L'oiseau continue à grandir, son cou s'allonge et tend à l'horizontale. Nous sommes vers les années 1790. Vers 1850, ce canari qui évolue toujours est baptisé Frisé Hollandais et forme une race séparée. Ces canaris sont recherchés et appréciés car c'est le plus grand travail jamais réalisé en canariculture. Ils quittent progressivement les élevages habituels et s'introduisent dans des élevages des Pays-Bas, de Belgique et de France. Les éleveurs de la région parisienne - on y arrive enfin - sont attirés par ce qui se passe dans le Nord de leur pays. En effet, dans ce grand berceau de la canariculture avec la région frontalière de la Belgique, des frisés sont croisés avec des canaris ordinaires. Les issus de ces croisements se tiennent plus droit, l'oiseau para7it encore plus grand. Les éleveurs parisiens vont se consacrer à cet élevage avec un espoir et une volonté hors du commun. Il aura donc fallu 150 ans pour passer d'un canari possédant quelques frisures sur la poitrine à un serin couvert de frisures à l'exception des ailes et de la queue.
En 1866, est constituée la Société Serinophile de Paris, d'autres auteurs citent la Parisienne Serinophile 'et dès 1867, a première exposition de canaris frisés a lieu le premier dimanche de novembre au Café Noyau de Poissy près du Marché aux oiseaux sous l'appellation flatteuse de « Exposition internationale d'aviculture de Paris ».
Mais revenons à 1867. Un standard est établi: le Frisé Hollandais doit avoir moins 16 cm min. de longueur, la tête plate et sans frisure avec un bec court et épais. Il doit se tenir droit sur le perchoir, la queue se terminant en carré. Le jabot (nous verrons plus loin sa définition) et le manteau (voir plus loin) sont déjà en place. Deux types de Frisés Hollandais sont distincts : le type « culotté » et le type « jambes de chenille» . Nous verrons plus loin la différence.
Cette nouvelle race acquiert ses lettres de noblesse au début du XXè-e siècle. Pour l'époque, la couleur est déjà variée : jaune, vert, panaché jaune-vert, blanc, ardoise et même isabelle.
Les éleveurs de la capitale française donnent l'aspect moderne au grand frisé : une plus grande taille, un plumage plus volumineux en frisures. Il n'y a plus qu'à lui donner son nouveau nom : Frisé Parisien