Rappel du premier message :
Il faut donc répondre aux 3 questions suivantes :
- Quels canaris colorer ?
- A quel moment faut-il colorer?
- Quels colorants, quels dosages utiliser et de quelle façon ?
Nous verrons plus loin que les canaris mosaïques ne se teintent pas de la même façon que les autres (pour leur présentation en concours).
Tout dépend. Les canaris sont-ils destinés aux concours ou pas ?
La coloration annuelle classique.
En général, c’est au moment de la mue qu’il est nécessaire de colorer puisque le colorant se fixe dans les plumes. Soit, pour les adultes, grosso modo, de juillet à novembre. Il n’y a aucun intérêt pratique à colorer en dehors de la mue.
Si vous n’êtes pas trop sûr du moment où vos oiseaux commencent à muer, et si vous ne destinez pas vos canaris aux concours, commencez la coloration dès la fin de la reproduction (début juillet pour être sûr) et terminez la en novembre dès que vous voyez que la coloration est répartie de façon égale et harmonieuse sur tout le plumage sans laisser des endroits non colorés. Si l’oiseau perd une plume après la fin de cette coloration, ce n’est pas grave, elle repoussera colorée l’année prochaine…
Pour les canaris destinés aux concours il y a un standard à respecter. Il faudra colorer en fonction de ce standard, et donc distinguer les canaris mosaïques des autres, sachant que le dosage sera identique.
La couleur lipochromique rouge devra être soutenue et lumineuse (bien rouge ou bien rose chez les ivoires), et uniformément répartie. Les rémiges et rectrices, quant à elles, devront toutes avoir la même tonalité que le corps.
- Concernant les mosaïques.
Le standard impose que ceux-ci ne doivent pas être colorés ni à la queue (rectrices), ni aux ailes (rémiges).
Conclusion : on ne doit pas colorer à partir de la naissance mais plus tard.
Il faut commencer la coloration dès que rémiges et rectrices ont acquis leur taille définitive, soit environ lorsque les jeunes ont 40 jours (ou 6 semaines). Si on le fait trop tôt, même une légère coloration de ces plumes sera fautive, et si on le fait trop tard il y aura un manque de coloration ailleurs ce qui sera tout aussi fautif.
Les années suivantes ces plumes seront colorées mais comme les oiseaux ne pourront plus être présentés en concours cela ne posera plus aucun problème.
- Concernant les autres
On est dans le cas inverse : rémiges et rectrices doivent être colorées.
Conclusion : on colore à partir de la naissance et on poursuit jusqu’à la fin des concours (en général décembre). Pourquoi décembre alors que la mue est finie ?
On ne sait jamais, si une ou plusieurs plumes tombaient, au moins elles repousseront colorées. Sinon, gare à la faute !
J’entends certains éleveurs dire « on colore même avant la naissance ! ».
Oui, pourquoi pas ? On obtient des œufs dont les jaunes sont rouges. Mais il est vrai aussi que de cette manière on observe une coloration plus soutenue des rémiges et des rectrices. Remarque : les oisillons naissent avec la peau teintée.
En concours, les fautes les plus courantes sont :
- Manque de luminosité.
- Tonalité pas assez soutenue.
- Rémiges et rectrices jaunes ou d'une coloration non en harmonie avec le plumage du corps.
- Reflets violacés à la tête, puis s'étendant au corps.
- Sujets légèrement bicolores. (zone limitée du plumage mal colorée ou quelques rémiges ou rectrices).
- Sujets pas assez colorés (oranges). Sujets bicolores, avec des zones non colorées dans le manteau ou des rémiges et rectrices fortement bicolores.
Questions à se poser :
- Quels produits ou pâtées faut-il utiliser ? Quels dosages ?
- De quelle manière faut-il colorer ?
Sachez que la coloration ne peut s’apporter que par la nourriture, il ne s’agit pas de peindre en rouge nos amis ailés…
Les différents colorants.
Vous pouvez utiliser toutes sortes de colorants naturels ou artificiels, mais si vous voulez un résultat efficace, carottes, tomates ou cerises rouges (même en quantités industrielles…) ne suffiront pas. Seuls les colorants de synthèse pourront réellement donner une vraie couleur rouge à vos canaris.
Ils se trouvent sous différentes formes, soit à l’état pur, soit sous forme de pâtée. Ils sont en théorie reconnus sans danger pour la santé des oiseaux.
- Les colorants purs
On les additionne soit dans l’eau, soit dans la nourriture.
On les trouve dans des magasins spécialisés en oisellerie mais aussi dans certaines animaleries (mais le choix n’y est pas toujours et les prix sont plus chers car les conditionnements sont plus petits).
* le bétacarotène
C’est une poudre orange foncé hydrosoluble (soluble dans l’eau) qui colore assez peu. On ne peut pas obtenir un rouge maximal avec le bétacarotène mais il peut être employé en complément d’autres produits. Employé seul il ne donne qu’une couleur orange.
Il donne de bons résultats dans les catégories « ivoire ».
* le carophyll rouge
C’est une poudre violacée liposoluble (soluble dans les graisses mais pas dans l’eau) qui est très colorante qui donnera son maximum dans les pâtées grasses. Donne un bon éclat du rouge.
* la canthaxanthine
C’est une poudre rouge foncé hydrosoluble très colorante, à utiliser dans les pâtées humides ou dans l’eau. Donne un bon éclat du rouge.
Les colorants mis en solution se dégradent très vite car ils sont sensibles à la lumière (phénomène d’oxydation), c’est pourquoi il faut les garder dans un endroit ou un emballage sombre et les protéger aussi de la chaleur. Une date de péremption est marquée sur l’emballage.
- Les pâtées colorantes
Ce sont des pâtées classiques dans lesquelles il a été rajouté un colorant de synthèse. Sèches ou grasses selon les marques, elles conviennent aux éleveurs qui ont peu d’oiseaux à colorer. Elles se vendent en général en conditionnement de 1 ou 5 kilos dans les animalerie classiques, ou parfois en 25 kilos chez des grossistes.
Mais ce sont plus des pâtées d’entretien de la couleur que de véritables pâtées colorantes. Il suffit de voir la différence quand on utilise ce genre de pâtée et lorsqu’on utilise les colorants précités.
- Le Bogena intensif
On ne peut pas parler colorant sans passer par l’incontournable Bogena Intensif.
Pourquoi ?
Parce que certains inconditionnels ne jurent que par lui, notamment beaucoup d’éleveurs belges et hollandais. Mais il faut dire que c’est un produit hollandais…
Les oiseaux colorés au « Bogena » ont la réputation d’être des oiseaux très lumineux.
Ce que l’on peut dire c’est qu’il est composé de produits colorants purs classiques additionnés d’excipients. Il contient beaucoup de vitamines F et E (favorables à la luminosité du plumage) et d’agents antioxydants ce qui améliore la qualité du produit et un meilleur transit au niveau du foie. Mais certains disent que le colorant n’est pas assimilé dans le foie mais est stocké dans les graisses. Allez donc savoir ! Je ne me prononcerai donc pas.
Les dosages.
Généralement les dosages sont bien précisés sur les emballages et il faut s’y conformer.
Néanmoins, vous pouvez donner du colorant en léger excès pour être sûr que les oiseaux en ont bien pris la dose minimale.
Comment être sûr que le dosage est correct ?
Tout simplement en regardant les fientes. Si elles ne sont pas rouges c’est qu’il manque du colorant et il faut donc augmenter la dose. Si elles sont rouges c’est que la dose est correcte ou en léger excès.
N’oublions pas aussi que tous les oiseaux ne mangent pas la même quantité de pâtée et qu’un oiseau en mauvaise santé assimile moins bien la coloration. Dans l’un ou l’autre des cas cela aura un effet sur la couleur finale de son plumage. Soyons donc attentifs !
Faut-il colorer en mettant le colorant dans l’eau ou faut-il préférer la pâtée ? Et pourquoi pas les deux ?
Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients.
La coloration par l’eau
C’est sans nul doute la méthode la plus efficace mais paradoxalement la moins utilisée.
Pourquoi efficace ?
Parce que les oiseaux ne peuvent pas faire autrement que de boire. Par contre ils peuvent bouder la pâtée.
Pourquoi inutilisée ?
Parce qu’avec les projections, les cages sont repeintes en rouge ainsi que tout le matériel et l’environnement. A moins d’aimer le rouge c’est une solution à éviter, sans compter que nos chers amis ailés s’en donnent à cœur joie quand ils prennent leur fontaine pour une baignoire. Quand c’est de l’eau incolore c’est déjà pas marrant, mais quand il y a du colorant dedans, bonjour les dégâts !
Il existe toutefois une solution : l’abreuvoir à bille. Il s’agit d’une solution intéressante qui évite ces désagréments et qui a un autre avantage : c’est que l’eau n’est pas souillée par des déjections ou des dépôts divers (graines, etc.).
En cas de coloration dans l’eau, il faut changer l’eau tous les jours.
Remarquons que le colorant à utiliser doit être hydrosoluble, donc de la canthaxanthine.
La coloration par la pâtée
C’est la méthode la plus utilisée et qui donne aussi de très bons résultats.
Comme il a été dit plus haut il est préférable de la constituer soi-même, Chacun pourra l’adapter à sa manière, à sa marque préférée, à ses proportions, à ses goûts et surtout à ses oiseaux.
Un dernier conseil : n’oubliez pas de bien séparer les canaris que vous voulez colorer des autres : la moindre petite miette de pâtée colorante chez le voisin jaune peut lui ajouter des incrustation rouges très pénalisantes (pour les concours bien sûr…).
.J'espère avoir répondu a quelques question que se posent quelque éleveurs pour les canaris a fond rouge .
D’où vient la couleur rouge du canari dont le type sauvage est verdâtre ?
Tout simplement d’un lointain croisement avec le tarin rouge du Vénézuéla et de « l’acharnement » des éleveurs à perpétuer cette caractéristique.
Mais il y a coloration et coloration…
Dans la nature, pour les oiseaux qui ont des plumes rouges, en tout ou partie dans leur plumage, il y a 2 catégories :
- ceux qui synthétisent eux-mêmes le colorant rouge.
- ceux qui le fixent dans leur plumage.
Dans le 1er cas, ces oiseaux trouvent des colorants (pigments) jaunes dans leur nourriture et sont capables, par synthèse de ceux-ci, de fabriquer le pigment rouge qui colorera leurs plumes.
Dans le 2ème cas, ces oiseaux trouvent des pigments rouges dans leur nourriture (animale ou végétale) et sont capables de les fixer dans leur plumage.
Notre canari rouge (plus exactement à fond rouge) se trouve dans la 2ème catégorie car, incapable de fabriquer lui-même ce colorant, il a la capacité de le fixer, d’où le nécessaire apport de pigment rouge (naturel ou artificiel) pour arriver à le colorer.
Tout simplement d’un lointain croisement avec le tarin rouge du Vénézuéla et de « l’acharnement » des éleveurs à perpétuer cette caractéristique.
Mais il y a coloration et coloration…
Dans la nature, pour les oiseaux qui ont des plumes rouges, en tout ou partie dans leur plumage, il y a 2 catégories :
- ceux qui synthétisent eux-mêmes le colorant rouge.
- ceux qui le fixent dans leur plumage.
Dans le 1er cas, ces oiseaux trouvent des colorants (pigments) jaunes dans leur nourriture et sont capables, par synthèse de ceux-ci, de fabriquer le pigment rouge qui colorera leurs plumes.
Dans le 2ème cas, ces oiseaux trouvent des pigments rouges dans leur nourriture (animale ou végétale) et sont capables de les fixer dans leur plumage.
Notre canari rouge (plus exactement à fond rouge) se trouve dans la 2ème catégorie car, incapable de fabriquer lui-même ce colorant, il a la capacité de le fixer, d’où le nécessaire apport de pigment rouge (naturel ou artificiel) pour arriver à le colorer.
Comment s’y prendre ?
Il faut donc répondre aux 3 questions suivantes :
- Quels canaris colorer ?
- A quel moment faut-il colorer?
- Quels colorants, quels dosages utiliser et de quelle façon ?
Quels canaris colorer ?
Le sujet est la coloration des canaris rouges ou à fond rouge. C’est-à-dire ceux qui, génétiquement, ont le facteur rouge.
Il s’agit aussi bien des lipochromes que des mélaniques (noir, agate, brun ou isabelle), quelle que soit la catégorie (intensif, schimmel ou mosaïque), pourvu qu’ils aient le facteur rouge.
Les canaris à fond blanc ne peuvent pas être colorés et ceux qui sont à fond jaune ne deviendront jamais rouges (tout au plus, ils auront des plumes oranges ou orangées mais pas rouges).
Il s’agit aussi bien des lipochromes que des mélaniques (noir, agate, brun ou isabelle), quelle que soit la catégorie (intensif, schimmel ou mosaïque), pourvu qu’ils aient le facteur rouge.
Les canaris à fond blanc ne peuvent pas être colorés et ceux qui sont à fond jaune ne deviendront jamais rouges (tout au plus, ils auront des plumes oranges ou orangées mais pas rouges).
Nous verrons plus loin que les canaris mosaïques ne se teintent pas de la même façon que les autres (pour leur présentation en concours).
Quand faut-il colorer ?
Tout dépend. Les canaris sont-ils destinés aux concours ou pas ?
La coloration annuelle classique.
En général, c’est au moment de la mue qu’il est nécessaire de colorer puisque le colorant se fixe dans les plumes. Soit, pour les adultes, grosso modo, de juillet à novembre. Il n’y a aucun intérêt pratique à colorer en dehors de la mue.
Si vous n’êtes pas trop sûr du moment où vos oiseaux commencent à muer, et si vous ne destinez pas vos canaris aux concours, commencez la coloration dès la fin de la reproduction (début juillet pour être sûr) et terminez la en novembre dès que vous voyez que la coloration est répartie de façon égale et harmonieuse sur tout le plumage sans laisser des endroits non colorés. Si l’oiseau perd une plume après la fin de cette coloration, ce n’est pas grave, elle repoussera colorée l’année prochaine…
La coloration des sujets de concours.
Pour les canaris destinés aux concours il y a un standard à respecter. Il faudra colorer en fonction de ce standard, et donc distinguer les canaris mosaïques des autres, sachant que le dosage sera identique.
La couleur lipochromique rouge devra être soutenue et lumineuse (bien rouge ou bien rose chez les ivoires), et uniformément répartie. Les rémiges et rectrices, quant à elles, devront toutes avoir la même tonalité que le corps.
- Concernant les mosaïques.
Le standard impose que ceux-ci ne doivent pas être colorés ni à la queue (rectrices), ni aux ailes (rémiges).
Conclusion : on ne doit pas colorer à partir de la naissance mais plus tard.
Il faut commencer la coloration dès que rémiges et rectrices ont acquis leur taille définitive, soit environ lorsque les jeunes ont 40 jours (ou 6 semaines). Si on le fait trop tôt, même une légère coloration de ces plumes sera fautive, et si on le fait trop tard il y aura un manque de coloration ailleurs ce qui sera tout aussi fautif.
Les années suivantes ces plumes seront colorées mais comme les oiseaux ne pourront plus être présentés en concours cela ne posera plus aucun problème.
- Concernant les autres
On est dans le cas inverse : rémiges et rectrices doivent être colorées.
Conclusion : on colore à partir de la naissance et on poursuit jusqu’à la fin des concours (en général décembre). Pourquoi décembre alors que la mue est finie ?
On ne sait jamais, si une ou plusieurs plumes tombaient, au moins elles repousseront colorées. Sinon, gare à la faute !
J’entends certains éleveurs dire « on colore même avant la naissance ! ».
Oui, pourquoi pas ? On obtient des œufs dont les jaunes sont rouges. Mais il est vrai aussi que de cette manière on observe une coloration plus soutenue des rémiges et des rectrices. Remarque : les oisillons naissent avec la peau teintée.
En concours, les fautes les plus courantes sont :
- Manque de luminosité.
- Tonalité pas assez soutenue.
- Rémiges et rectrices jaunes ou d'une coloration non en harmonie avec le plumage du corps.
- Reflets violacés à la tête, puis s'étendant au corps.
- Sujets légèrement bicolores. (zone limitée du plumage mal colorée ou quelques rémiges ou rectrices).
- Sujets pas assez colorés (oranges). Sujets bicolores, avec des zones non colorées dans le manteau ou des rémiges et rectrices fortement bicolores.
Comment faut-il colorer ?
Questions à se poser :
- Quels produits ou pâtées faut-il utiliser ? Quels dosages ?
- De quelle manière faut-il colorer ?
Sachez que la coloration ne peut s’apporter que par la nourriture, il ne s’agit pas de peindre en rouge nos amis ailés…
Les différents colorants.
Vous pouvez utiliser toutes sortes de colorants naturels ou artificiels, mais si vous voulez un résultat efficace, carottes, tomates ou cerises rouges (même en quantités industrielles…) ne suffiront pas. Seuls les colorants de synthèse pourront réellement donner une vraie couleur rouge à vos canaris.
Ils se trouvent sous différentes formes, soit à l’état pur, soit sous forme de pâtée. Ils sont en théorie reconnus sans danger pour la santé des oiseaux.
- Les colorants purs
On les additionne soit dans l’eau, soit dans la nourriture.
On les trouve dans des magasins spécialisés en oisellerie mais aussi dans certaines animaleries (mais le choix n’y est pas toujours et les prix sont plus chers car les conditionnements sont plus petits).
* le bétacarotène
C’est une poudre orange foncé hydrosoluble (soluble dans l’eau) qui colore assez peu. On ne peut pas obtenir un rouge maximal avec le bétacarotène mais il peut être employé en complément d’autres produits. Employé seul il ne donne qu’une couleur orange.
Il donne de bons résultats dans les catégories « ivoire ».
* le carophyll rouge
C’est une poudre violacée liposoluble (soluble dans les graisses mais pas dans l’eau) qui est très colorante qui donnera son maximum dans les pâtées grasses. Donne un bon éclat du rouge.
* la canthaxanthine
C’est une poudre rouge foncé hydrosoluble très colorante, à utiliser dans les pâtées humides ou dans l’eau. Donne un bon éclat du rouge.
Les colorants mis en solution se dégradent très vite car ils sont sensibles à la lumière (phénomène d’oxydation), c’est pourquoi il faut les garder dans un endroit ou un emballage sombre et les protéger aussi de la chaleur. Une date de péremption est marquée sur l’emballage.
- Les pâtées colorantes
Ce sont des pâtées classiques dans lesquelles il a été rajouté un colorant de synthèse. Sèches ou grasses selon les marques, elles conviennent aux éleveurs qui ont peu d’oiseaux à colorer. Elles se vendent en général en conditionnement de 1 ou 5 kilos dans les animalerie classiques, ou parfois en 25 kilos chez des grossistes.
Mais ce sont plus des pâtées d’entretien de la couleur que de véritables pâtées colorantes. Il suffit de voir la différence quand on utilise ce genre de pâtée et lorsqu’on utilise les colorants précités.
- Le Bogena intensif
On ne peut pas parler colorant sans passer par l’incontournable Bogena Intensif.
Pourquoi ?
Parce que certains inconditionnels ne jurent que par lui, notamment beaucoup d’éleveurs belges et hollandais. Mais il faut dire que c’est un produit hollandais…
Les oiseaux colorés au « Bogena » ont la réputation d’être des oiseaux très lumineux.
Ce que l’on peut dire c’est qu’il est composé de produits colorants purs classiques additionnés d’excipients. Il contient beaucoup de vitamines F et E (favorables à la luminosité du plumage) et d’agents antioxydants ce qui améliore la qualité du produit et un meilleur transit au niveau du foie. Mais certains disent que le colorant n’est pas assimilé dans le foie mais est stocké dans les graisses. Allez donc savoir ! Je ne me prononcerai donc pas.
Les dosages.
Généralement les dosages sont bien précisés sur les emballages et il faut s’y conformer.
Néanmoins, vous pouvez donner du colorant en léger excès pour être sûr que les oiseaux en ont bien pris la dose minimale.
Comment être sûr que le dosage est correct ?
Tout simplement en regardant les fientes. Si elles ne sont pas rouges c’est qu’il manque du colorant et il faut donc augmenter la dose. Si elles sont rouges c’est que la dose est correcte ou en léger excès.
N’oublions pas aussi que tous les oiseaux ne mangent pas la même quantité de pâtée et qu’un oiseau en mauvaise santé assimile moins bien la coloration. Dans l’un ou l’autre des cas cela aura un effet sur la couleur finale de son plumage. Soyons donc attentifs !
De quelle manière colorer ?
Faut-il colorer en mettant le colorant dans l’eau ou faut-il préférer la pâtée ? Et pourquoi pas les deux ?
Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients.
La coloration par l’eau
C’est sans nul doute la méthode la plus efficace mais paradoxalement la moins utilisée.
Pourquoi efficace ?
Parce que les oiseaux ne peuvent pas faire autrement que de boire. Par contre ils peuvent bouder la pâtée.
Pourquoi inutilisée ?
Parce qu’avec les projections, les cages sont repeintes en rouge ainsi que tout le matériel et l’environnement. A moins d’aimer le rouge c’est une solution à éviter, sans compter que nos chers amis ailés s’en donnent à cœur joie quand ils prennent leur fontaine pour une baignoire. Quand c’est de l’eau incolore c’est déjà pas marrant, mais quand il y a du colorant dedans, bonjour les dégâts !
Il existe toutefois une solution : l’abreuvoir à bille. Il s’agit d’une solution intéressante qui évite ces désagréments et qui a un autre avantage : c’est que l’eau n’est pas souillée par des déjections ou des dépôts divers (graines, etc.).
En cas de coloration dans l’eau, il faut changer l’eau tous les jours.
Remarquons que le colorant à utiliser doit être hydrosoluble, donc de la canthaxanthine.
La coloration par la pâtée
C’est la méthode la plus utilisée et qui donne aussi de très bons résultats.
Comme il a été dit plus haut il est préférable de la constituer soi-même, Chacun pourra l’adapter à sa manière, à sa marque préférée, à ses proportions, à ses goûts et surtout à ses oiseaux.
Un dernier conseil : n’oubliez pas de bien séparer les canaris que vous voulez colorer des autres : la moindre petite miette de pâtée colorante chez le voisin jaune peut lui ajouter des incrustation rouges très pénalisantes (pour les concours bien sûr…).
.J'espère avoir répondu a quelques question que se posent quelque éleveurs pour les canaris a fond rouge .
Mohammed Hatim MAIZI
Dernière édition par Mohammed Hatim le Ven 15 Oct 2010, 9:56 pm, édité 1 fois